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DE HENRI III. [l589] 389
ger d'être pendu; finallement renvoyé sans réponse, avec injures et contumelie : tant étoient les Parisiens animés contre leur Roy, duquel le nom étoit si odieux entre le peuple, que qui l'eût proféré seulement étoit en grand danger de sa vie.
Eu ce même tems, la Sorbonne et la Faculté de théologie, c'est-à-dire huit ou dix soupiers et marmitons, comme porte - enseignes et trompettes de Ia sédition, déclarèrent tous les sujets de ce royaume absous du serment de fidélité et obéissance qu'ils avoient jurée à Henri de Valois, n'agueres leur roy; rayèrent son nom des prieres de l'Eglise, composèrent les suivantes pour les princes catholiques, et firent entendre qu'on pouvoit en conscience prendre les armes contre ce tyran exécrable Henri de Valois, qui avoit violé la foi publique, au notoire préjudice et contemnement de leur sainte foy catholique romaine, et de l'assemblée des* Etats du royaume.
P one, te Domine, signaculum superfamulos tuos . principes nostros christianos, ut qui pro tui nominis defensione et communi sainte accincti sunt gladio, cœlestis auxilii virtute muniti, hostium tuorum comprimant feritatem, contumaciam prosternant, et à cunctis eorumdem proteganturinsidiis. PerDominum.
SECRETA.
Oblatis quŒSumus, Domine, placare muneribus; et ut omni pravitate devicta, errantium corda ad Ecclesiae tuœ redeant unitatem, opportunum chris-tianis nostris principibus fribue benignus auxilium. Per Dominum.
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